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TheWhiteRabbit fait peau neuve

Margot Antonetti + Natacha Pons

"Peau de lapin... peau de lapin."

Eh oui ! Pour cette rentrée 2023, TheWhiteRabbit s'offre un relooking ! L'agence a démarré son activité sur les chapeaux de roue en 2021 et n'avait jamais pris le temps de se poser sur son image, son positionnement, ses valeurs. Tout cela était très clair dans nos esprits mais, aspirés par le développement de notre activité, nous ne l'avions jamais posé sur papier ! Grâce à l'arrivée de Margot dans l'équipe, c'est désormais chose faite. Nous vous dévoilons ici les dessous de la toute nouvelle ligne éditoriale et graphique de l'agence: un esthétisme épuré et sans prétention, une posture de prestation sur-mesure et de partage des savoirs: nous n’avons pas fait les choses à moitié !


En réalité, l’image de marque, c’est bien plus important qu’on ne le croit (comme le souligne régulièrement Margot à tous ceux qui veulent bien l'écouter :-)). Aborder son activité avec le souci d'assurer la meilleure prestation qui soit, c'est (déjà) très bien. Savoir communiquer autour de cette notion, c'est encore mieux !


Chez TheWhiteRabbit, nous passons notre temps à prendre soin de la marque employeur des entreprises pour lesquelles nous sourçons / recrutons, à travers chacun de nos messages, chacun de nos échanges avec les talents, chacune de nos publications. Mais c'était un peu (complètement, si je suis tout à fait franche) au détriment du branding de l'agence, avec son logo dessiné en 2 heures sur le coin d'une nappe et son USP inexistante. Et c'était d'autant plus tentant de ne pas y investir de temps que jusqu'à aujourd'hui, nos Clients sont tous venus à nous sans aucune communication ni sollicitation de notre part ! Une bonne "claque" à l'ex-professionnelle du marketing que je suis, soit dit en passant: le bouche-à-oreille (et donc... une fois encore... l'humain), c'est décidément le meilleur canal de développement possible, le plus confortable, aussi ; et ça ne coûte "que" de faire en sorte que ses Clients deviennent spontanément vos meilleurs agents commerciaux ! 

Pour la création de notre identité visuelle, Margot est passée par 3 principales étapes : 


1 : Analyse et recherche -> Quelles sont les émotions que TWR veut véhiculer ? De quels univers sa fondatrice, qui reste très marquée par ses années passées dans le monde de l'ultra-luxe, se sent-elle proche ?

2 : Définition de la stratégie de marque à adopter -> Que disent nos Clients à notre sujet ? Qu'est-ce qui, selon eux, distingue TWR des expériences précédentes avec d'autres agences de sourcing ?

3 : Consistance et cohérence -> Comment communiquer sur son expertise, son approche sur-mesure et son efficacité avec simplicité, sans prise de tête ?


TheWhiteRabbit, pioche pour son identité visuelle des références au personnage de Sherlock Holmes, au film Matrix et au conte de Lewis Carroll, et dessine ainsi une image multiple, à la fois légère et soucieuse de véhiculer tout le caractère exclusif de son approche du recrutement, miroir du positionnement de celle que l’on surnomme désormais la "Rabbit Girl", aka Natacha Pons !

Notre lapin avec son monocle des plus vintage (que celui auquel le terme de "cagoule velue" est venu à l'esprit se taise à jamais !), avec un style incisif et élégant, est avant tout bien sûr un clin d’œil assumé au lapin blanc d’Alice in Wonderland, parce que comme lui, nous vous emmenons toujours plus loin vers de nouveaux univers, ces terriers qui regorgent des pépites d’aujourd’hui et de demain.


Notre site web a également été refait de A à Z, dans la visée d'un parcours d’utilisation plus ergonomique et d'un design en phase avec notre ligne esthétique et nos valeurs. Avec une interface monochrome épurée (hommage subtil et reconnaissant à notre premier Client, une Maison de luxe française indissociable du noir et blanc) et une charte graphique singulière qui joue avec la typographie des journaux si chers à notre détective favori, TheWhiteRabbit est désormais parée pour être représentée au mieux sur la toile !

20 mars, 2024
Dans le monde du recrutement, l'attention est souvent portée sur la satisfaction des Hiring Managers et les performances (“time-to-hire”) des recruteur.euses. Or il est tout aussi crucial de mesurer et d'améliorer en continu l’expérience candidat·e, y compris pour celles et ceux qui n'ont pas été retenus pour le poste. Cette approche humaine du recrutement prend en compte l'ensemble du processus, de la première interaction à la dernière, et contribue à renforcer “ce graal” qu’est la marque employeur. Mais… en vrai, pourquoi est-ce si important ? Amélioration des processus de recrutement Mesurer la satisfaction des candidat·e·s offre une opportunité précieuse d'évaluer l'efficacité de vos processus de recrutement. En recueillant les commentaires des candidat·e·s, qu'ils soient positif·ve·s ou négatif·ve·s, vous pouvez identifier les aspects à améliorer. Qu’il s’agisse de la clarté des descriptions de poste ou du degré de transparence perçu tout au long du processus, le fait d’identifier les points à améliorer permet aux entreprises d’apporter des ajustements pour rendre leur processus de recrutement plus fluides et plus efficaces. Optimisation de l'expérience candidat L'expérience d'un·e candidat·e peut avoir un impact durable sur sa perception de l’entreprise. Même pour celles et ceux qui ne sont pas retenus·e·s pour un poste, une expérience positive peut les encourager à garder le contact ou à effectuer des recommandations. En revanche, une expérience négative peut entraîner des retombées néfastes, allant de la méfiance ou la contribution à une mauvaise réputation de l’entreprise. En mesurant la satisfaction des candidat·e·s, nous pouvons identifier les zones d'amélioration et fournir une expérience de plus en plus dénuée de points de friction. Entretien du lien avec les candidat·e·s Le recrutement et le sourcing ne se limitent pas à la sélection d'un·e candidat·e pour un poste spécifique. Il s'agit également de cultiver des relations à long terme avec eux. En recueillant activement les commentaires des candidat·e·s, y compris venant de celles et ceux qui n'ont pas été choisi·e·s, les entreprises montrent qu'elles valorisent leur opinion et leur temps. Cela contribue à maintenir un lien positif avec ces candidat·e·s, d’autant plus fort s’il est entretenu sur le long terme. Et les futurs recrutements s’en trouveront grandement facilités ! Obtention d’un feedback immédiat Mesurer la satisfaction des candidat·e·s et obtenir leur feedback “à chaud” permet de capturer le “top of mind” du ressenti des candidats, leurs frustrations, leurs regrets, les points positifs qu’ils garderont à l’esprit. En agissant à partir de ce feedback, les entreprises peuvent résoudre avec agilité les éventuels “points de friction” qui fragilisent leurs processus de recrutement et agir avant qu'ils ne s'aggravent et portent préjudice à l’activité. En conclusion, mesurer la satisfaction des candidat·e·s retenu.es ET non retenu.es dans le recrutement est essentiel pour améliorer les processus, optimiser l'expérience candidat·e, entretenir le lien avec les candidat·e·s et obtenir un feedback plein d’informations précieuses. En adoptant une approche centrée sur le candidat·e, les entreprises peuvent renforcer leur réputation d'employeur “chez lequel il fait bon vivre” et établir des relations durables avec les talents, ce qui est crucial dans un contexte économique et professionnel en constante mouvance.
20 mars, 2024
Nos décisions sont souvent prises de manière bien moins objective que nous le pensons. Les biais cognitifs, ces mécanismes de notre pensée, influencent nos choix à partir de critères qui ne sont pas valables. Dans le domaine du recrutement, ces biais peuvent avoir des conséquences significatives, affectant passablement l'équité et la diversité des processus de sélection. Comprendre les biais cognitifs : Les biais cognitifs sont des tendances systématiques à penser d'une certaine manière, souvent en dépit de preuves contraires ou objectives. Lorsqu'il s'agit de recrutement, plusieurs types de biais peuvent ainsi entrer en jeu. Biais de confirmation : Le biais de confirmation nous pousse à rechercher des informations qui confirment nos préjugés préexistants. Par exemple, si votre cerveau décide que vous “n’aimez pas” un candidat au moment où vous rentrez dans la pièce, votre cerveau (toujours lui !) aura tendance à noter plus facilement tous les “petits signes” qui lui donneront raison au cours de l’entretien, de la couleur du pantalon que porte la personne en passant par la manière dont il respire. Biais de similarité : Le biais de similarité nous pousse à préférer les candidats qui nous ressemblent ou qui ont des parcours similaires aux nôtres. Cela peut conduire à un manque de diversité dans les équipes, car les recruteurs peuvent favoriser ceux qui partagent leurs expériences, leurs perspectives, leurs “hobbies” ou leurs caractères. Biais d'attractivité physique : Le biais d'attractivité physique conduit à accorder une préférence aux candidats physiquement attrayants, au détriment de leurs compétences professionnelles réelles. Cette préférence peut influencer les décisions de recrutement de manière significative et là encore, parfaitement injuste et injustifiée.. Effet de Halo : L'effet de halo nous pousse à nous cantonner à la première impression d'une personne, qu'elle soit positive ou négative. Par exemple, un candidat ayant travaillé pour une entreprise renommée peut automatiquement être perçu comme possédant des qualités exceptionnelles, même si celles-ci ne sont pas directement liées au poste en question. Surmonter les biais cognitifs dans le recrutement : Pour garantir des processus de recrutement équitables et inclusifs, il est essentiel de reconnaître et d’ “étouffer dans l'œuf ces biais cognitifs. Voici quelques stratégies pour y parvenir : Mettre en place des processus de recrutement standardisés (strictement identiques pour tous les candidats sur un même poste) Utiliser des critères d'évaluation clairs et pertinents (la fameuse scorecard !), établis sur les compétences et les qualifications requises pour le poste et là encore, identiques pour toutes et tous Sensibiliser les recruteurs aux différents types de biais cognitifs et les former à les reconnaître et à les éviter Engageons nous pour des recrutements équitables et inclusifs En reconnaissant et en surmontant les biais cognitifs dans le processus de recrutement, nous pouvons créer des environnements de travail diversifiés, inclusifs et performants. Ensemble, engageons nous à mettre en œuvre des pratiques de recrutement équitables, qui évaluent les candidats sur la base de leurs compétences et de leur potentiel, et non sur des préjugés contre-productifs.
13 févr., 2024
Les candidat·es ADORENT qu’on leur dise “non”. Ah non, ce n’est pas ça. Les recruteurs ADORENT “dire non” aux candidat·es. Bien sûr, c'est tout aussi faux ! Dire "non" à un·e candidat·e est un moment incontournable du processus de recrutement, mais il est délicat (entendez par là: "désagréable", "inconfortable", voire "tout à fait rebutant"). Nous avons tendance à repousser cette étape (ce qui est une erreur !) et à éviter de le faire de vive voix, préférant rester confortablement derrière notre clavier (ce qui est également une erreur). ET POURTANT, il existe bel et bien un moyen de rendre ce refus plus humain, donc moins pénible pour tout le monde, et c’est en “préparant le terrain”, en le couplant avec un "feedback à chaud". Parce que oui, les candidat/es apprécient cela ! L'étape du refus reste complexe, mais toute la subtilité réside dans le fait de transformer une expérience marquante, potentiellement traumatisante, en une opportunité d'apprentissage, que ce soit sur soi-même, sur l'impression que l'on donne, sur la manière dont une entreprise mène ses recrutements, et éventuellement sur la façon dont nous pourrons "faire différemment" la prochaine fois. En somme, il s'agit de permettre à des personnes de perfectionner leur expertise de "candidat pour un nouvel emploi" (un talent qui n'est pas toujours très rémunérateur, je vous l'accorde). Quand un sourceur ou toute personne impliquée dans un recrutement s'engage, partage son ressenti, son expertise avec un·e candidat·e, il lui offre de l'authenticité et de la transparence (et il fait économiser énormément de temps et d'énergie à tout le monde). Et en même temps, il lui offre l’opportunité de “redresser le tir” sur la suite de son parcours, et si celui-ci s’achève avec un “non”, de faire en sorte que celui-ci n’aboutisse pas comme un couperet sorti de nulle part. Un peu comme les reviews entre Manager et collaborateur, où l’on est censé synthétiser les temps forts des trimestres écoulés sans qu’aucune remarque non évoquée au fil de l’eau ne sorte du chapeau. Et faisant cela, le sourceur, recruteur ou hiring Manager offre aussi au candidat la possibilité de progresser “en tant que "candidat”. Et ce qui est remarquable, c'est que cela est potentiellement utile, que le feedback soit juste ou biaisé: en effet, le candidat peut choisir de prendre en compte ce feedback et de travailler sur les aspects qui ont conduit à son écartement (selon le poste, la société, le moment de sa carrière : parce que rien n'est JAMAIS absolu en matière de recrutement), mais cela fait également appel au libre arbitre du candidat, qui peut évaluer si l'entreprise visée correspondait réellement à ses attentes ; et choisir en toute conscience : "je veux continuer à me présenter de cette manière, c'est une partie intégrante de ma personnalité, je ne souhaite pas y renoncer”. Et c'est OK ! Certes, on pourrait penser que partager un feedback "à chaud" comporte des risques, que l'on peut changer d'avis, que nous ne sommes pas les seuls à avoir notre mot à dire dans un processus de recrutement. Et c'est vrai. Mais partager du feedback n’engage que soi ; il ne signifie pas forcément interrompre le processus ; on peut aussi exprimer ses doutes, ses interrogations, susciter le dialogue... Et expliquer les choses calmement, sans condescendance, en les replaçant dans leur contexte. En pratiquant cela avec empathie et un véritable intérêt pour l'autre, jamais, au cours de toutes ces années, je n'ai eu en face de moi un candidat qui m'ait reproché de lui fournir ce feedback. Au contraire, la plupart cherchent à s’assurer qu’il comprennent bien ce qui a été formulé, proposent immédiatement des solutions pour les opportunités futures qui se présenteront à eux... L'aspect "humain" de l'échange est bien présent, avec toute la bienveillance et le souci de l'autre qu'il implique ; les relations sont consolidées, l'image de l'entreprise est non seulement préservée, mais enrichie positivement. Et mine de rien, nous autres sourceurs, préservons aussi notre karma 😌 Alors pourquoi donner du feedback ? Pour transformer une étape compliquée en opportunité d’apprentissage et d’agilité (une soi-disant défaite en leçon ?). Et quand donner du feedback ? A la fin de chaque point de contact ! Juste avant l’annonce des next steps 😉
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